samedi 14 avril 2018

Besoin primaire

Sachant que je n'ai pas pris de vacances conséquentes depuis des mois alors que mon rythme biologique naturel se rapproche de celui d'un vieux chat décati qui avec le temps se rapproche dangereusement de la bûche qui crépite dans l'âtre, sachant que j'ai dernièrement réparé beaucoup (trop) de vélos "électriche" pesant de tout leur poids sur mes épaules et mettant aussi mes batteries presque à plat, sachant que par un curieux paradoxe plus il fait un temps dégueu, plus j'ai envie d'affronter le vent et la pluie en espérant assister en access prime time au retour de la rondelle de plastique jaune qui réchauffera ma carcasse grise, sachant que demain par un curieux atavisme je remets le couvert une nouvelle fois avec une pelletée d'amis et d'inconnu-es pour boucler une boucle de deux centaines de kilomètres à travers des campagnes parfois aussi vieille et décatie que le chat susmentionné et qu'en conséquence j'ai besoin d'un peu de temps pour organiser cette petite Bérézina annuelle, sachant enfin que faire des phrases aussi longues et alambiquées m'expose à un inévitable risque de faire plein de fautes d'orthographe et de synthaxe, je vous annonce ce que suit :

L'atelier fermera ces portes exceptionnellement ses portes à 18h, ce samedi 14 avril.

Oui, tout ça pour ça.

1 commentaire:

Rita a dit…

ah oui tout de même.
Je te connaissais concis et je te découvre prolixe...
Bon vent à toi et aux autrEs.
(200 bornes ! oulala je ne m'en sentirais pas les pattes ni les fesses.)